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Nouvel album : Let The Bad Times Roll (16 avril 2021)
Mar 16 Juil - 20:19 par pierroooo
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Longway, Cobra Skulls, Broadway Calls, The Flatliners @Thee Parkside
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DFDF
Nemesis
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TheOffspring-fr :: Musique :: Concerts
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Longway, Cobra Skulls, Broadway Calls, The Flatliners @Thee Parkside
Ah le pit...
Ce doux endroit chaud et humide, mélange de sueur de bière et chaleur saharienne.
Un peu plus d'un mois s'est écoulé depuis le concert de Youth Brigade et The Adolescents, et honnêtement, ça m'a manqué. Alors voilà, cette date des Flatliners s'est imposée. Non pas que je sois archi fan du groupe, mais je ne connais pas la salle, et puis pour $12 je pense que c'est une bonne occasion d'aller tremper le tish.
Photos par Troy Holden
Alors Thee Parkside, c'est une salle pas très loin du Bottom of The Hill, dans un coin pas très vivant (enfin de nuit du moins, de jour j'en sais rien) de San Francisco. L'entrée est trompeuse, car la porte de devant est en fait la sortie, ce qui m'a valu un regard assez étonné du gorille posté là à qui je tendais mon billet de 20. Je vous laisse imaginer la scène. Bref après quelques minutes d'attente dans la file, je me fais dessiner deux bons gros X sur les mains. Ouais, l'alcool quand t'as pas 21 ans, c'est le maaaaal. Je rentre enfin dans ce qui s'avère être une petite cour intérieur où s'est établi le merch et où sont posés quelques personnes pour se remplir la panse avant d'aller joyeusement défoncer ses voisins à coup d'épaule dans la fosse.
Après un coup d'oeil dans la salle, deux choses me viennent à l'esprit; A Wilhelm Scream est passé ici deux mois plus tôt, et vu la taille de la salle (300 bien tassés) et la scène à peine surélevée, vaguement protégée par des barrières municipales, ça a dû être une vraie tuerie. Tuerie à laquelle je n'ai pas pu assister bien qu'ayant payé ma place. Ouais, un certain groupe nommé Pinhead Gunpowder a choisi de faire son show privé ce jour là, et ça, ça ne se refuse pas, même si c'est A Wilhelm Scream. La seconde chose, c'est les poteaux. Qui dit poteaux dit Circle Pit dangereux, le Batofar a failli m'apprendre douloureusement le fait que, pendant un circle, on ne contrôle pas nécessairement la direction qu'on prend, surtout avec mon gabarit.
Bref la cinquantaine de gens présents au bar a le temps de vider une ou deux bières avant que le quartet d'Orange County, nommé Longway, ne vienne ouvrir le bal. Le groupe nous envoie un bon show pour s'échauffer tranquillement, du punk avec des petits côtés que je trouve inspirés de Bad Religion (ils ont d'ailleurs une chanson nommée Sorrow, coïncidence? Je ne pense pas...) et pas déplaisants, qui parlent de bière et de tatouages, entre autres. J'ai pour ma part bien aimé la chanson "Junkie", et mention spéciale aussi au guitariste avec le cache oeil, qui malgré la petitesse de la scène bouge sans arrêt, grimpe sur les barrières pour venir gueuler les refrains au dessus de nos têtes avec les quelques personnes présentes qui connaissent les paroles.
Côté fosse, c'est pas la grosse joie.
C'est digne d'une fosse parisienne : quelques hochements de têtes en rythme, un gros trou devant la scène. Heureusement le chanteur fait bouger tout ça en nous ré-apprenant les bases : se masser devant la scène, tourner en rond, d'abord en marchant (sinon ça fait trop peur) puis en courant. Le premier circle pit de la soirée est donc lancé, nous sommes une petite dizaine à en faire partie, donc pas d'inquiétude en ce qui concerne les poteaux.
Une bière (ou pas...) plus tard, et ce sont les gars des Cobra Skulls, dont on a appris la signature sur le label Fat Wreck dans la semaine, de s'emparer de la scène. D'emblée, le son est meilleur et la fosse se remplit sensiblement et va commencer à bouger de manière un peu plus sérieuse sur ce qui se révèlera être la rencontre improbable entre la country et rockabilly, en dévoilant parfois des cotés ska. Un peu à la The Living End en somme. Le trio du Nevada enchaîne donc les titres sûrement, emmenés par la voix du bassiste Devin qui se prête d'ailleurs très bien à l'exercice, backée par celle d'Adam. Parcontre, pas d'effeuillage, malgré la demande de quelqu'un du public, parce que Devin est "flaté, mais c'est pas un concert des Backstreet Boys, faut pas déconner." En bref un très bon moment, des lignes de basses qui font parfois bien envie, et un groupe que l'on sent sincère, affaire à suivre.
C'est le tour des très attendus Broadway Calls de prendre le relais.
Broadway Calls, c'est pour moi un peu comme Strike Anywhere, je les ai vus 3 fois parce qu'ils ouvrent pour des groupes que je veux voir (Anti Flag, Set Your Goals), et pourtant je ne me suis jamais vraiment plongée dans le groupe. Quoi qu'il en soit le public est clairement venu pour le trio de l'Oregon et les premières notes déclencheront des pogos sympathiques dans l'assemblée. Ça se masse devant et sur la barrière et ça essaye de choper le micro pour gueuler les paroles, pendant que d'autre se jettent sur la fosse quasi inexistante pour tenter un slam qui se finira en chute sur le sol du Parkside, chute qui heureusement fera plus de mal à l'égo qu'au reste. Bref ce groupe est pour moi une fois encore un bon warm-up sans pour autant être un vrai plaisir, sauf peut être avec "Back to Oregon". Ce n'est cependant pas l'opinion de la salle qui, hormis la quinzaine de têtes brûlées devant, restera certes en retrait, mais chantera en choeur sur presque toutes les chansons.
La formation laisse place aux Canadiens de The Flatliners qui vient installer son matos devant une fosse qui, bien qu'étant déjà éparse, s'éclaircit encore un peu plus pour suivre Broadway Calls sur le merch. Ah les jeunots de The Flatliners, voilà qui me fait faire un retour de deux ans en arrière sur mon tout premier concert, le Support Your Seine où les Canadiens avaient joués avec JetSex, Not Available et The Loved Ones. Mon impression de l'époque était que c'était un groupe qui se prenait peut être un peu trop au sérieux. Et bien ça n'a pas changé, les mecs demandaient sans arrêt un peu plus de basse dans les retours, un peu moins de voix, un peu plus de çi et de ça, avec un air... Chiant. Mais bon, vu ce qu'ils nous balance comme son, je ne sais pas vous, mais moi je leur pardonne.
Pour ce qui ne connaissent pas, The Flatliners, c'est un un punk rock énergique frôlant parfois le Hardcore, parfois le ska (There's A Problem, KHDTR), avec une basse solide, un chant dont le débit est parfois quasi sur-humain (Fred's got Slacks, Public Service Announcement), et des riffs efficaces qui restent dans la tête (You Guys Want One of These?). Après une démo et l'étonnant et décapant "Destroy To Create" chez Stomp Records, le groupe signe chez Fat Wreck et sortira d'abord The Great Awake ainsi que Cynics (7") avant de lâcher leur nouvel opus, Cavalcade, cette année.
D'ailleurs Chris annoncera pendant le show, comme le groupe l'avait fait un peu plus tôt sur Twitter, que Cavalcade est disponible pour la première fois, sur le stand de merch du groupe quasiment deux semaines avant sa sortie officielle et le tout pour $10. Et pour convaincre, le groupe nous balance en live deux titres extrait de ce nouvel effort ; Carry The Banner et son refrain diaboliquement efficace disponible à l'écoute sur le myspace, et Bleed. La fosse n'est que passablement réceptive, et ça ne pogotera que quelques fois pendant le set, et ce quand quelqu'un se décidera a défoncer le paquet de gens posté devant à grand coup d'épaule, ou quand le bassiste de Broadway Calls décidera de me sauter sur la gueule pour slammer.
Peut être que les gens n'étaient venus que pour Broadway Calls? Ou peut être que le son pas terrible les aura rebutés? A moins que cela ne soit dû aux multiples pauses prises par Chris pour se ré-accorder parce que "Sorry but my guitar is being a real motherfucker tonight", heureusement, le groupe parlera un peu et lancera des blagues sympas, sinon j'aurais presque eu envie d'arracher sa Les Paul des ses mains pour lui en mettre un coup sur sa belle gueule et le forcer à jouer, et l'ouvrir que si c'est pour chanter.
Quoi qu'il en soit, quelques titres seront tout de même plus fédérateurs et lanceront Parkside dans des sing along, notamment avec July! August! Reno!, la mythique Fred's Got Slacks ou la tubesque Eulogy qui terminera cette soirée dans le downtown San Francisco.
Ce doux endroit chaud et humide, mélange de sueur de bière et chaleur saharienne.
Un peu plus d'un mois s'est écoulé depuis le concert de Youth Brigade et The Adolescents, et honnêtement, ça m'a manqué. Alors voilà, cette date des Flatliners s'est imposée. Non pas que je sois archi fan du groupe, mais je ne connais pas la salle, et puis pour $12 je pense que c'est une bonne occasion d'aller tremper le tish.
Photos par Troy Holden
Alors Thee Parkside, c'est une salle pas très loin du Bottom of The Hill, dans un coin pas très vivant (enfin de nuit du moins, de jour j'en sais rien) de San Francisco. L'entrée est trompeuse, car la porte de devant est en fait la sortie, ce qui m'a valu un regard assez étonné du gorille posté là à qui je tendais mon billet de 20. Je vous laisse imaginer la scène. Bref après quelques minutes d'attente dans la file, je me fais dessiner deux bons gros X sur les mains. Ouais, l'alcool quand t'as pas 21 ans, c'est le maaaaal. Je rentre enfin dans ce qui s'avère être une petite cour intérieur où s'est établi le merch et où sont posés quelques personnes pour se remplir la panse avant d'aller joyeusement défoncer ses voisins à coup d'épaule dans la fosse.
Après un coup d'oeil dans la salle, deux choses me viennent à l'esprit; A Wilhelm Scream est passé ici deux mois plus tôt, et vu la taille de la salle (300 bien tassés) et la scène à peine surélevée, vaguement protégée par des barrières municipales, ça a dû être une vraie tuerie. Tuerie à laquelle je n'ai pas pu assister bien qu'ayant payé ma place. Ouais, un certain groupe nommé Pinhead Gunpowder a choisi de faire son show privé ce jour là, et ça, ça ne se refuse pas, même si c'est A Wilhelm Scream. La seconde chose, c'est les poteaux. Qui dit poteaux dit Circle Pit dangereux, le Batofar a failli m'apprendre douloureusement le fait que, pendant un circle, on ne contrôle pas nécessairement la direction qu'on prend, surtout avec mon gabarit.
Bref la cinquantaine de gens présents au bar a le temps de vider une ou deux bières avant que le quartet d'Orange County, nommé Longway, ne vienne ouvrir le bal. Le groupe nous envoie un bon show pour s'échauffer tranquillement, du punk avec des petits côtés que je trouve inspirés de Bad Religion (ils ont d'ailleurs une chanson nommée Sorrow, coïncidence? Je ne pense pas...) et pas déplaisants, qui parlent de bière et de tatouages, entre autres. J'ai pour ma part bien aimé la chanson "Junkie", et mention spéciale aussi au guitariste avec le cache oeil, qui malgré la petitesse de la scène bouge sans arrêt, grimpe sur les barrières pour venir gueuler les refrains au dessus de nos têtes avec les quelques personnes présentes qui connaissent les paroles.
Côté fosse, c'est pas la grosse joie.
C'est digne d'une fosse parisienne : quelques hochements de têtes en rythme, un gros trou devant la scène. Heureusement le chanteur fait bouger tout ça en nous ré-apprenant les bases : se masser devant la scène, tourner en rond, d'abord en marchant (sinon ça fait trop peur) puis en courant. Le premier circle pit de la soirée est donc lancé, nous sommes une petite dizaine à en faire partie, donc pas d'inquiétude en ce qui concerne les poteaux.
Une bière (ou pas...) plus tard, et ce sont les gars des Cobra Skulls, dont on a appris la signature sur le label Fat Wreck dans la semaine, de s'emparer de la scène. D'emblée, le son est meilleur et la fosse se remplit sensiblement et va commencer à bouger de manière un peu plus sérieuse sur ce qui se révèlera être la rencontre improbable entre la country et rockabilly, en dévoilant parfois des cotés ska. Un peu à la The Living End en somme. Le trio du Nevada enchaîne donc les titres sûrement, emmenés par la voix du bassiste Devin qui se prête d'ailleurs très bien à l'exercice, backée par celle d'Adam. Parcontre, pas d'effeuillage, malgré la demande de quelqu'un du public, parce que Devin est "flaté, mais c'est pas un concert des Backstreet Boys, faut pas déconner." En bref un très bon moment, des lignes de basses qui font parfois bien envie, et un groupe que l'on sent sincère, affaire à suivre.
C'est le tour des très attendus Broadway Calls de prendre le relais.
Broadway Calls, c'est pour moi un peu comme Strike Anywhere, je les ai vus 3 fois parce qu'ils ouvrent pour des groupes que je veux voir (Anti Flag, Set Your Goals), et pourtant je ne me suis jamais vraiment plongée dans le groupe. Quoi qu'il en soit le public est clairement venu pour le trio de l'Oregon et les premières notes déclencheront des pogos sympathiques dans l'assemblée. Ça se masse devant et sur la barrière et ça essaye de choper le micro pour gueuler les paroles, pendant que d'autre se jettent sur la fosse quasi inexistante pour tenter un slam qui se finira en chute sur le sol du Parkside, chute qui heureusement fera plus de mal à l'égo qu'au reste. Bref ce groupe est pour moi une fois encore un bon warm-up sans pour autant être un vrai plaisir, sauf peut être avec "Back to Oregon". Ce n'est cependant pas l'opinion de la salle qui, hormis la quinzaine de têtes brûlées devant, restera certes en retrait, mais chantera en choeur sur presque toutes les chansons.
La formation laisse place aux Canadiens de The Flatliners qui vient installer son matos devant une fosse qui, bien qu'étant déjà éparse, s'éclaircit encore un peu plus pour suivre Broadway Calls sur le merch. Ah les jeunots de The Flatliners, voilà qui me fait faire un retour de deux ans en arrière sur mon tout premier concert, le Support Your Seine où les Canadiens avaient joués avec JetSex, Not Available et The Loved Ones. Mon impression de l'époque était que c'était un groupe qui se prenait peut être un peu trop au sérieux. Et bien ça n'a pas changé, les mecs demandaient sans arrêt un peu plus de basse dans les retours, un peu moins de voix, un peu plus de çi et de ça, avec un air... Chiant. Mais bon, vu ce qu'ils nous balance comme son, je ne sais pas vous, mais moi je leur pardonne.
Pour ce qui ne connaissent pas, The Flatliners, c'est un un punk rock énergique frôlant parfois le Hardcore, parfois le ska (There's A Problem, KHDTR), avec une basse solide, un chant dont le débit est parfois quasi sur-humain (Fred's got Slacks, Public Service Announcement), et des riffs efficaces qui restent dans la tête (You Guys Want One of These?). Après une démo et l'étonnant et décapant "Destroy To Create" chez Stomp Records, le groupe signe chez Fat Wreck et sortira d'abord The Great Awake ainsi que Cynics (7") avant de lâcher leur nouvel opus, Cavalcade, cette année.
D'ailleurs Chris annoncera pendant le show, comme le groupe l'avait fait un peu plus tôt sur Twitter, que Cavalcade est disponible pour la première fois, sur le stand de merch du groupe quasiment deux semaines avant sa sortie officielle et le tout pour $10. Et pour convaincre, le groupe nous balance en live deux titres extrait de ce nouvel effort ; Carry The Banner et son refrain diaboliquement efficace disponible à l'écoute sur le myspace, et Bleed. La fosse n'est que passablement réceptive, et ça ne pogotera que quelques fois pendant le set, et ce quand quelqu'un se décidera a défoncer le paquet de gens posté devant à grand coup d'épaule, ou quand le bassiste de Broadway Calls décidera de me sauter sur la gueule pour slammer.
Peut être que les gens n'étaient venus que pour Broadway Calls? Ou peut être que le son pas terrible les aura rebutés? A moins que cela ne soit dû aux multiples pauses prises par Chris pour se ré-accorder parce que "Sorry but my guitar is being a real motherfucker tonight", heureusement, le groupe parlera un peu et lancera des blagues sympas, sinon j'aurais presque eu envie d'arracher sa Les Paul des ses mains pour lui en mettre un coup sur sa belle gueule et le forcer à jouer, et l'ouvrir que si c'est pour chanter.
Quoi qu'il en soit, quelques titres seront tout de même plus fédérateurs et lanceront Parkside dans des sing along, notamment avec July! August! Reno!, la mythique Fred's Got Slacks ou la tubesque Eulogy qui terminera cette soirée dans le downtown San Francisco.
Re: Longway, Cobra Skulls, Broadway Calls, The Flatliners @Thee Parkside
Bah euh vous pouvez dire que c'est de la merde si vous voulez mais répondez un truc au moins quoi.
Re: Longway, Cobra Skulls, Broadway Calls, The Flatliners @Thee Parkside
Je tiens à dire que j'ai pas lu que je pense pas ce que j'ai écrit. C'était juste trop tentant.
Re: Longway, Cobra Skulls, Broadway Calls, The Flatliners @Thee Parkside
Nice review Nem' !
J'avoue j'ai pas tout lu. En fait, autant je lis tous tes billets sur ton blog (que j'adore lire d'ailleurs) mais les reviews moins...
J'avoue j'ai pas tout lu. En fait, autant je lis tous tes billets sur ton blog (que j'adore lire d'ailleurs) mais les reviews moins...
Qwzk1- The End Of The Flood
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Localisation : Avignon
Re: Longway, Cobra Skulls, Broadway Calls, The Flatliners @Thee Parkside
@xman : Et ben lis ><
@Leos : Merci! Tu devrais commenter un peu plus dans ce cas Leos!
@Soss : O_O Pourquoi?
@Arthur : As-tu réellement lu?
@Leos : Merci! Tu devrais commenter un peu plus dans ce cas Leos!
@Soss : O_O Pourquoi?
@Arthur : As-tu réellement lu?
Re: Longway, Cobra Skulls, Broadway Calls, The Flatliners @Thee Parkside
Bon j'ai tout lu, encore une bonne petite review. Ca me fait penser que la mienne tarde à venir.
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