Green Day + Paramore + Billy Talent @ Parc des Princes

Les jours d'avant et la soirée

J’vais essayer de faire relativement court, j’vous le jure. Mais bon vous me connaissez… Y’a deux jours à raconter, et puis c’était Green Day et Billy Talent, alors ça m’étonnerai pas de me retrouver à 38 pages word. Je pense que tout commence avec la rencontre de Billie Joe sur les Champs Elysées et notre petite conversation de deux minutes. Le voir là se balader tout seul ça fait bizarre, mais c’était sympathique. Je vous passe le fait que Manu l’a aussi vu alors qu’il était perdu et à donc parlé ave lui pendant 15 minutes, il racontera ça mieux que moi. Etape suivante, en passant le fait que j’ai galéré pour récupérer les places de tout le monde, c’est mon arrivée au Parc des Princes le vendredi vers 17h. Les tentes ont été virée de devant pour laisser place à un début de barrièrage, alors c’est Julien qui vient me chercher pour m’emmener vers tout le monde dans une rue un peu plus loin. Et du monde, il y en a. Je dénombre au moins une douzaine de tente et des gens posés à même le sol. Les espagnols sont venus en force, étant donné que ce tour 2010 à légèrement oublié de passer par l’Espagne. Bref nous voilà maintenant posé sur le béton avec deux filles sympas à coté de nous, Vivien qui est passé par là mais qu’on a pas vu bien longtemps, Jérémy dont on fera la connaissance le jour même. Hannah, que j’avais rencontrée au Gilman pendant mon séjour à San Francisco nous rejoindra un peu plus tard accompagné de son ami Sven d’Allemagne et d’une autre fille. Mike est arrivé sous peu aussi avec ses potes tout comme Maxime, et Manu est toujours là. Depuis que je suis rentrée on se voit quasiment tous les soirs, c’est vraiment un truc de dingue. Bref après avoir écouté les balances de Green Day, nous sommes au complet et on décide de partir acheter de quoi tenir la nuit au Carrefour qui se trouve un peu plus loin. Après la galère pour traduire le contenu des sandwichs et Manu qui cassera une bouteille de bière en plein magasin, il est temps de repartir en direction du campement avec un caddie blindé avec 80 bières, des sandwichs, des chips, de la Monster et de l’oasis… Bref, c’est le début de l’attente. Faudra aussi que je retourne chez moi avec Julien pour ramener ma guitare (qui du coup aura bien servit) la tente et des couvertures. On s’y attendait pas vraiment mais il n’a pas fait très chaud. Sven, Hannah et l’autre fille ont pris la tente d’assaut pendant que les autres jouaient de la gratte ou essayaient de dormir sur des couvertures. Pour ma part je passerai en gros une demi-heure à somnoler dans cette fameuse tente avec Sven qui à tout réchauffé là dedans, ce mec est un radiateur vivant, j’avais vraiment trop chaud.

Le matin : Gros bordel et bandes d'abrutis pour le ptit dej.



C’est au réveil que la merde commence. Il est à peine 7h quand tout le monde se lève d’un coup, les quechuas
se replient plus vite qu’elles ne se sont montées (enfin pas pour nous) et tout le monde avance d’un coup, sans raison apparente. C’est ce que j’appellerai l’effet mouton. Ca n’aurait pas vraiment posé problème si des gens n’avaient pas choisis d’arriver à ce moment là et s’intégrer l’air de rien à la file de ceux qui dorment là depuis parfois plusieurs jours. Forcément ça commence à gueuler de tous les cotés tout en continuant à gruger puisque tandis que c’est l’anarchie la plus totale, d’autres personnes s’incrustent là où elles ne devraient pas être. Joffrey essaye de réorganiser le truc en donnant des numéros à tout le monde alors que Vivien vient me chercher pour demander de l’aide. Le soucis sera qu’il y aura un plantage dans les numéros aussi, et aussi qu’on ne pourra numéroter que les 50 premières personnes, ne connaissant pas vraiment les autres. Je suis donc avec lui entrain de traduire dans tous les sens entre le Français, l’Espagnol et l’Anglais. J’essaye de rassurer ceux qui pleurent tellement ils n’en peuvent plus, et on gueulera tous pour essayer de faire retourner les gens à leur place et dans l’ordre. Mais forcément, si la plupart de ceux qui étaient là cette nuit sont d’accord, la plupart n’en ont tout simplement rien à foutre, en bons vieux cons de français. Après tout ce bordel et une intéressante discussion avec une Australienne et plusieurs espagnols, je me rends compte à quel point les gens sont, tout comme moi, dégoutés de la mentalité qui régnait dans la file. Tout le monde voit bien que rien ne pourra plus s’arranger maintenant que la masse de gens présent à bien grandie et s’est mélangée avec d’autres arrivants qui
ont profité du bordel ambiant. Alors tout le monde se pose un peu avec relativement peu de place mais quand même assez pour s’asseoir et parfois s’allonger un peu. Enfin ça c’était sans compter un deuxième mouvement de foule inexpliqué vers l’avant. Les gens iront presque jusqu’à marcher sur Hannah, endormie sur la couverture posée à terre. Devant de tels abrutis, et ayant un peu marre d’être le bureau des pleurs international, je choisis de rentrer chez moi après avoir déposé mes affaires chez Manu. Je n’ai à vrai dire même plus envie d’assister à
ce concert, heureusement les early entries e t Billy Talent en ouverture me feront changer d’avis.


Early Entries et bonheur total



Être loin de tous ces abrutis et dormir deux heures m’auront fait beaucoup de bien, même si je me sentais un peu
coupable de laisser les potes en galère. Quand je reviens, je retrouve Arthur pour lui filer sa place et Clémence, chez qui je partirais pour vider ma vessie et amener le pack de 40 encore plein. En revenant je croise Soss très très vite, mais il est déjà pas loin de 15 heures et je dois me dépêcher pour aller au point de rendez-vous des early entries. Courir autour du Parc des Princes en entendant ENFIN Billy Talent balancer sur Turn Your Back, ça donne des ailes. Je retrouve Manu, Meriam, Olivia, Mathilde, François et Janet un peu plus tard. C’est le toujours très souriant et très agréable Bill Schneider qui nous accueille et nous donne les bracelets en balançant quelques blagues. J’ai vu Bill plusieurs fois, et ce mec a toujours le sourire et est toujours ultra sympa.



C’est le moment où la tension monte. On sait que l’on va rentrer un peu avant, mais c’est tellement court que l’on craint que ça ne foire, un peu comme à Bercy après les soundchecks. Mais au final, tout se passera encore mieux que prévu. Nous formons une ligne pour rentrer. Je vois les gens devant moi se faire déchirer leur place avant de commencer à courir vers la fosse. Je tends mon ticket et m’apprête à faire la même chose quand mon regard se pose sur un certain Benjamin Kowalewicz que personne avant moi n’avait reconnu. Et là c’est dur de choisir. D’un coté, courir pour la fosse et être bien placé, de l’autre la possibilité de parler à Ben, et à peine quelques micro secondes pour se décider. Au final, en passant devant lui je dirais un petit « Hey hi Ben ! » auquel
il répondra un peu surpris « Oh hi ! ». A peine le temps d’apprécier que déjà je cours comme une malade vers la fosse descend un escalier puis un autre, et communique avec Oli en criant. Au final, on sera impeccablement placés pile où on le voulait, c'est-à-dire l’angle entre le catwalk et la scène, côté Mike. Tout le monde s’assoit et on commence à faire des photos avant de réaliser que : « Putain, on est à l’ombre, assis, à la barrière, dans un Parc des Princes vide ! ». Pour ma part, le regard de Ben aura suffit à me retirer tout le souvenir de l’ambiance de merde le matin, et je me dis déjà que ma soirée est complètement sauvée grâce à ça. Si j’avais su…







Après une dizaine de minutes, les premières personnes arrivent dans la fosse en courant, c’est vraiment drôle à regarder. En peu de temps, l’espace entre la première crash barrière et les secondes se remplit et, ô miracle, tout le monde s’assoit pour attendre. On passera donc une bonne heure assit calmement, à pouvoir respirer normalement.
Le bonheur.



Jusqu’ à ce qu’un mec vienne tester une guitare sur scène, ce qui provoquera la levée de quelques personnes et le retour de l’effet mouton. Heureusement, je gueule autour de nous « RESTEZ ASSIS, SURTOUT RESTEZ ASSIS PUTAIN.» faut dire qu’il reste une heure de show, et j’ai pas envie de mourir comme la dernière fois, chaque seconde de repos est utile. Toute la fosse est donc debout et compressée sauf un petit groupe d’une vingtaine de personne qui résiste encore et toujours à l’envahisseur. Le petit groupe se rétrécira petit à petit pour finir avec Meriam, Oli, Manu, moi-même, et quelques gens à coté. Nous sommes 7 ou 8 encore assis, et nous nous lèveront 10 minutes avant Billy Talent dès que l’on entendra la fosse commencer à chanter. A peine le temps de se lever et de se retourner que déjà nous voilà collés à la barrière avec les espagnols en pleurs dans le dos. Dix minutes. Dix petites et très longues minutes me séparent de Billy Talent désormais. Wow.








[...]

Billy Talent

C’est l’heure. Après des années d’attente et deux ans de déception à cause de shows prévus au moment ou je suis à l’étranger, je vais ENFIN voir Billy Talent en live pour la première fois. Quand les gars débarquent sur scène, c’est magique. Je les vois en 3D, à quelques mètres de moi. Je ne me rappelle plus trop dans quel ordre, mais ils ont fait que des singles (Fallen Leaves, Red Flag, Try Honesty, Devil On My Shoulder, Rusted From The Rain, Saint Veronika) donc mini déception niveau setlist mais avec une demi heure de show en ouverture pour Green Day, fallait s’y attendre.

Ca ne m’a pas empêchée de chanter chaque mot devant les regards appréciatifs de Ben et Jon. Dans la fosse ça bougeait un peu mais pas tant que ça je crois. Mais bon je me suis pas retournée pour voir parce que je ne voulais pas rater un seul bout du show. Toujours est-il que j’étais personnellement à fond dans le show entrain de me démonter le ventre sur la barrière mais en sautant bras en l’air et tout malgré tout. Sur scène les gars bougent aussi pas mal, surtout Ben qui fait ses fameux petits sauts partout un peu comme dans le clip de Try honesty. Ben ne parlera pas trop, hormis pour dire à quel point ils sont contents d’être dans un stade aujourd’hui et d’ouvrir pour Green Day.

Petite anecdote marrante, à un moment y’a un artifice qui a claqué derrière, et clairement, la tête des membres du groupe en mode « WTF ? Est-ce que c’est grave ? » puis « Ahah c’était marrant » nous font comprendre que le truc n’était pas du tout prévu. Mais bon au final c’était marrant de voir leur tête quand quelque chose de pas prévu se produit Autre anecdote très très sympa, vers la fin du set, après quelques sauts, Ben passe à moitié derrière Jon, me pointe du doigt et me jette un regard que je ne saurais même pas décrire mais que je n’oublierai jamais, doublé d’un grand sourire. Je réponds immédiatement en sautant comme une tarée à la barrière pendant que Manu me sort un « Oh bah ça va, tranquille… » OUAIS OUAIS CA VA OUAIS

Après 30 minutes qui sont passées comme 3, Billy Talent quitte la scène sous les applaudissements et sous mes « NAAAAAAAAANNNN » désespérés. Aaron jettera deux baguettes de notre coté dont une qui passera à 10 cm de mes doigts. Dégoutée… Mais bon. Je veux définitivement les revoir très vite dans une plus petite salle et avec une meilleure setlist.




Photos par Laureen


Photo par Mathilde




Paramore

Après une demi heure d’attente et de commentaires sur la prestation de Billy Talent, c’est Paramore qui entre en scène sous les cris de la foule qui redoubleront d’intensité dès que la rouquine entrera sur scène. Bon alors Paramore j’ai écouté leurs deux albums et à part quelques chansons, dont surtout Ignorance, j’aime pas trop. Ca passe, mais bon. En live mon ressenti est un peu le même, sauf que faut avouer que Hayley bouge beaucoup et mets pas mal d’animation. A croire que son prof est Billie Joe lui-même, parce que la demoiselle prendra possession du catwalk a deux reprise et haranguera les foules présentes en gradin aussi, elle se roulera par terre, la tête sur les retours.


Photo Par François (GreenDayVideos)

Elle joue aussi avec son micro comme si le fil était un peu un ruban, je sais pas comment expliquer. Bref sympathique en première partie quoi, mais Billy Talent aurait dû passer à leur place et jouer 45 minutes parce qu’ils sont carrément meilleurs. J’ai quand même réussi à chopper un médiator du bassiste que j’ai ensuite filé à Manu.
Le truc bien sympa aussi c’est que Hayley a reconnu Manu et Oli (qui les voit à chaque fois que le groupe est en France parce que son blog est affilié à Warner, bref) et du coup elle nous regardait tout le temps et pointait Oli du doigt avec un grand sourire à toutes les chansons. Pour les photos, je vous propose le set d’Oli qui est pas mal. D’ailleurs quelques unes des photos présentes sont celles que j’ai prise :

http://www.flickr.com/photos/29857877@N06/sets/72157624242774761/

Sing us a song for me

Relativement peu de temps passe après la sortie de Paramore avant que le fameux lapin rose ne se ramène sur scène. Clairement, le costume a connu de bien meilleurs jours : il est tout crade et la queue est arrachée, mais ça n’empêchera pas le Parc d’accueillir ce lapin comme le messie. Enfin bon, paye la gueule du messie quand même. Il s’enchaînera ses deux 1664 sous les acclamations de tous et en courant de tous les cotés de l’immense scène (toute la largeur du terrain). Comme à l’habitude, le lapin lancera tous les gens présents dans une chorégraphie de YMCA, impressionnante à voir déjà à Bercy, mais carrément surréaliste dans un stade comme le Parc des Princes. Le lapin parti, c’est Song of the Century qui envahi le stade repris en chœur par tous.

Sing us a song of the century that's louder than bombs and eternity
The era of static and contraband leading us into the promised land
Tell us a story that's by candlelight waging a war and losing the fight
They're playing the song of the century of panic and promise and prosperity
Tell me a story into that goodnight sing us a song for me

TIN DIN.

Deux accords. Vous vous rappelez, avant la sortie de 21st Century Breakdown Green Day avait lâché un extrait de l’album où il n’y avait QUE ces deux accords en boucle ? C’était frustrant hein ? Et bien de frustrant, ces deux accords sont passé à « magiques ». Du genre qui vous font frissonner et dresser les poils sur les bras même dans une fosse où il fait pas loin de 50°. Et là c’est parti pour 2h30 de show ; Green Day entre en scène sur 21st Century Breakdown.
Avec Know Your Enemy, c’est déjà l’heure des premières arrivées sur scène. Une fille arrive là et Billie Joe la force à chanter avec lui mais elle n’est pas très rassurée. Faut dire que bon, devant 65 000 personnes, c’est un peu impressionnant. Elle chantera quand même et sera récompensée par un Billie Joe qui l’embrasse sur la bouche sans prévenir. Seconde montée sur scène, un mec arrive là et semble super content. Un peu trop. Il poussera un peu trop sa chance et se fera prendre en photo au bout du catwalk au milieu du parc par Billie Joe, avant de prendre Billie Joe en photo. Il demande une photo d’eux deux, mais Billie veut qu’il saute, mais lui il veut pas. Alors il reprend Know Your Enemy en changeant une phrase par « Get out of my fuckin stage ! »


“And we will see how Godless a nation we have become”

Les choses sérieuses commencent quand Jason White fait retentir les premiers accords d’East Jesus Nowhere à travers le stade. A la barrière ça saute comme des tarés, en ignorant la chaleur insoutenable et les jours d’attente horribles. Billie arrive avec un drapeau français qu’il agitera avec un gamin choisi dans la fosse qui ne comprenait pas ce que Billie lui disait, c’était assez fun. Et puis voir Bill Schneider faire la nounou et récuperer le gosse m’a fait vraiment rire. Après ça il est temps de commencer une guerre avec Holiday, et de voir un peu d’artifice éclater et des flammes sortir de tous les côtés, exactement le genre de trucs qui manquaient cruellement au concert de Muse.
On redescend d’un petit cran, parce qu’on en a bien besoin, avec Static Age (à laquelle j’aurais préféré Before The Lobotomy), la sublime Give Me Novacaïne et Are We The Waiting, qui annonce l’arrivée imminente de St. Jimmy qui fut épique aussi bien sur scène que dans la fosse.

Quand arrive Boulevard of Broken Dreams, je comprends directement que cette chanson va, pour moi être chargée en émotions. Parce que Boulevard of Broken Dreams est la chanson qui m’a fait découvrir Green Day, parce que cette chanson est tellement sublime que j’en perds mes mots, et même si le matraquage radio a changé l’opinion de certains à propos de cette chanson, elle reste et restera pour moi LA chanson qui veut dire énormément et celle qui m’a trouvée au moment où il le fallait. L’entendre en live, chantée par autant de personnes en même temps, et voir Billie Joe s’agenouiller pour nous saluer tous avant de crier sur YOU KNOW, I’M STILL ALIVE AND I WALK ALONE, c’en était trop pour moi, j’ai pas pu retenir mes larmes. C’est aussi parce que ça m’a ramené tout droit à San Francisco, un soir entre 23h et 4h du matin ou j’ai passé mon temps à marcher jusqu’à la plage et revenir avec cette chanson en boucle.




What is it about you that I adore?

Bref, moment d’émotion pur et dur passé, Billie Joe demande aux vieux fans de faire entendre leur voix avant de lancer Nice Guys Finish Last ! Très très bonne suprise ! A partir de cette chanson se sont enchainées toutes les perles de la setlist avec Geek Stink Breath puis, au grand dam de la barrière devant moi et de l’espagnole derrière, Hitchin’ A Ride qui m’aurait fait sauter comme la dernière des tarées. Welcome to Paradise et When I Come Around suivront, pour ravir tout le monde, pendant que je me dis que l’on a vraiment vraiment une bonne setlist ce soir. C’est ensuite le temps des reprises avec un morceau de classique dont je ne connais pas le nom mais que tout le monde connait puis l’enchaînement Iron Man/Sweet Child of Mine et Highway to Hell, où l’occasion de voir que les français ne connaissent pas leurs classiques… Bref ça rattaque sévère avec Brain Stew/Jaded, puis Mike part sur le catwalk et la ligne de basse annonce Longview, et donc l’heure pour quelqu’un de monter sur scène. Une fille sera choisie, et putain franchement moi au Trabendo j’avais relativement pas trop mal assuré mais alors elle, j’ai pas honte de dire qu’elle m’a sur-explosée et de loin. La nana courrait absolument dans tous les sens, montant vers Tré, allant voir Mike et courant sur les côtés, se roulant par terre et tout, devant les yeux ahuris de tout le monde, le groupe et le Parc. Ce fut à tel point qu’à la fin, Billie Joe jette un regard à Tré et dit à la fille : « I wanna give you something », là il enlève sa guitare de l’épaule, enlève la sangle et donne la gratte à la fille qui n’a plus l’air de rien comprendre tellement elle est sous le coup de l’emotion. « You are the best singer that we ever had on stage for this song » La fille encore sous le choc avec la guitare dans la main se faire récuperer par Bill et quitte la scène sur le coté. Je suis un peu jalouse c’est sur mais franchement elle a grave assuré et méritait totalement la gratte. Jugez par vous-même :



Le show continue avec Basket Case et She et au moment de She je suis ultra heureuse parce que je me dis que je ne me sens absolument pas mal comme ça a été le cas à Bercy et que je vais pouvoir faire TOUT le show à la barrière avec mes potes cette fois ! Pas de déception ! Amen !

I want you to know...

King For A Day/Shou suit, tout comme à Bercy avant que l’on ai droit à Teenage Kicks que je ne connaissais pas, Hey Jude, pendant laquelle Bille restera couché tout du long et Satisfaction qui est toujours un plaisir à entendre. Tré viendra DEUX FOIS sur le catwalk faire sa partie au chant, c'était énorme! Après King For A Day, je croise le regard de Mike et lui demande si il veut mes super lunettes achetées pour l’occasion, il me fait signe que oui alors je les lance. Elles passent au dessus de la scène avant de retomber entre la crash barrière et la scène devant les yeux d’un Mike qui crie « FUCK ! » heureusement un vigil les relancera, mais sans succès, alors pendant tout le reste du show, Mike lancera des médiators sans discontinuer jusqu’à ce que j’arrive enfin à en avoir un. On échangera pas mal de regards aussi après ça en chantant tous les deux, vraiment génial ! Je ne parlerai pas de mon boa bleu blanc rouge qui lui finira par terre après un lamentable lancé de Manu…
Après tout ça, c’est Minority qui vient ensuite nous régaler les oreilles avec ses refrains de tarés pendant lesquels on prend plaisir à gueuler en choeur et son final à l’harmonica. A la fin un mec devant nous a actionné le canon à confettis pile devant nos gueules du coup on s’est baissé avec Man mais au final ça passait pas vraiment dans nos tête (jusqu’à ce que le gars nous vise solontairement ahah). Comme à l’habitude, les dernières notes de Minority annoncent aussi le premier break et le premier rappel pour lequel on sera vraiment gâté avec American Idiot et un circle pit, dommage que je n’ai pas été à l’arrière pour ça, puis l’excellente Jesus Of Suburbia pour laquelle on dirait que tout les restes d’artifices et de flammes passent. En parlant de flammes et de chaleur, je ne sais plus trop à quel moment, mais Billie Joe et Tré viendront nous arroser avec les lances et les deux fois j’ai pris un bon gros jet d’eau rafraichissant en plein poire, ça soulage. Il y avait aussi le lance PQ et le lance tish. D’ailleurs, Billie réussira à faire passer un tish par-dessus le toit du stade, c’était assez monumental, tout le monde a applaudi.


I hope you had the time of your life

Pour le dernier rappel, Billie Joe débarque sur le catwalk pour entamer When It’s Time, que l’on avait entendu à bercy, la chanson est toujours aussi bien et sera suivi par l’excellente Wake Me Up When September Ends pour laquelle je sentirai mes larmes monter aussi, surtout au moment de la genre de pluie d’étincelles, c’était magnifique… mais bon quand même pas autant que pour Boulevard of Broken Dreams. Vient ensuite Good Riddance, qui est juste terrible, à la fois parce qu’elle est géniale, mais aussi parce que tout le monde sait pertinemment que c’est la dernière. A cette occasion d’ailleurs, tout plein de papier « Thank You » ce sont levés pour saluer le groupe et les remercier pour ce show intense de 2h30.


Setlist :
1. Song of the Century
2. 21st Century Breakdown
3. Know Your Enemy
4. East Jesus Nowhere
5. Holiday
6. The Static Age
7. Give Me Novacaine
8. Are We The Waiting
9. St. Jimmy
10. Boulevard of Broken Dreams
11. Nice Guys Finish Last
12. Geek Stink Breath
13. Hitchin' A Ride
14. Welcome To Paradise
15. When I Come Around
16. Iron Man/Sweet Child of Mine/Highway to Hell
17. Brain Stew
18. Jaded
19. Longview
20. Basket Case
21. She
22. King For A Day
23. Shout (Johnny O'Keefe cover)
24. Teenage Kicks/Hey Jude/(I Can't Get No) Satisfaction
25. 21 Guns
26. Minority
Encore:
27. American Idiot
28. Jesus of Suburbia
Encore 2:
29. When It's Time
30. Wake Me Up When September Ends
31. Good Riddance (Time Of Your Life)